« Depuis la dernière édition d’Agrama 2022, la situation géopolitique mondiale a fortement évolué. Les biens d’approvisionnement de base, les matières premières et les denrées alimentaires sont devenus en partie rares et donc très chers. Pour maintenir le taux d’approvisionnement suisse à un niveau élevé, durable et respectueux de l’environnement, nous dépendrons à l’avenir fortement de l’intelligence artificielle (IA) dans l’agriculture. Le secteur des techniques communales sera désormais élargi à l’Agrama : Les agro-entrepreneurs travaillant pour les pouvoirs publics, en particulier, se verront proposer une large palette de véhicules communaux, du déneigement à l’entretien des jardins ou des parcs, bien entendu soutenus durablement par l’intelligence artificielle et la propulsion électrique. L’intelligence artificielle jouera un rôle central chez les agro-entrepreneurs professionnels dans les années à venir. Dans la culture des herbages et des céréales en Suisse, des robots et des drones pilotés par l’IA pourraient surveiller les champs en temps réel, distinguer les mauvaises herbes des plantes utiles et prendre des mesures ciblées. Ce faisant, l’utilisation de pesticides est réduite au minimum, car les machines ne pulvérisent de manière sélective que là où c’est nécessaire. Grâce à un traitement avancé de l’image et à l’apprentissage automatique, ces systèmes pourraient éliminer mécaniquement les mauvaises herbes avec précision ou les combattre par une technologie de micro-aspersion. Cela permettrait non seulement de réduire l’impact sur l’environnement, mais aussi d’améliorer encore l’efficacité des cultures de prairies et de céréales ».
